http://www.deonto-ethics.org/quantic/index.php?title=Propagation_des_fermions&feed=atom&action=history Propagation des fermions - Historique des versions 2024-05-02T13:45:41Z Historique pour cette page sur le wiki MediaWiki 1.25.2 http://www.deonto-ethics.org/quantic/index.php?title=Propagation_des_fermions&diff=11&oldid=prev Jacques Lavau : /* Ecriture développée */ 2014-11-24T17:58:35Z <p>‎<span dir="auto"><span class="autocomment">Ecriture développée</span></span></p> <table class='diff diff-contentalign-left'> <col class='diff-marker' /> <col class='diff-content' /> <col class='diff-marker' /> <col class='diff-content' /> <tr style='vertical-align: top;'> <td colspan='2' style="background-color: white; color:black; text-align: center;">← Version précédente</td> <td colspan='2' style="background-color: white; color:black; text-align: center;">Version du 24 novembre 2014 à 17:58</td> </tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="L119" >Ligne 119 :</td> <td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 119 :</td></tr> <tr><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Ecriture développée ==</div></td><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Ecriture développée ==</div></td></tr> <tr><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr> <tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color:black; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Cette partie est à remanier : les matrices de Pauli dépendent d&#039;un choix sur la direction &quot;&#039;&#039;de quantization&#039;&#039;&quot;, c&#039;est à dire en clair d&#039;interaction de nature <del class="diffchange diffchange-inline">tornatorielle</del>, interaction magnétique ou de moment angulaire. La première rédaction n&#039;en tenait pas compte, faisait comme s&#039;il y avait une symétrie, et c&#039;est une erreur.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color:black; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Cette partie est à remanier : les matrices de Pauli dépendent d&#039;un choix sur la direction &quot;&#039;&#039;de quantization&#039;&#039;&quot;, c&#039;est à dire en clair d&#039;interaction de nature <ins class="diffchange diffchange-inline">gyratorielle</ins>, interaction magnétique ou de moment angulaire. La première rédaction n&#039;en tenait pas compte, faisait comme s&#039;il y avait une symétrie, et c&#039;est une erreur.</div></td></tr> <tr><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr> <tr><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'>&#160;</td><td style="background-color: #f9f9f9; color: #333333; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #e6e6e6; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr> </table> Jacques Lavau http://www.deonto-ethics.org/quantic/index.php?title=Propagation_des_fermions&diff=10&oldid=prev Jacques Lavau : Page créée avec « == Un sottisier à déblayer au préalable == === Présenter l'optique incohérente pour de la cohérente === Le compte-rendu d'une au moins des réalisations de l'exp... » 2014-11-24T17:56:36Z <p>Page créée avec « == Un sottisier à déblayer au préalable == === Présenter l&#039;optique incohérente pour de la cohérente === Le compte-rendu d&#039;une au moins des réalisations de l&#039;exp... »</p> <p><b>Nouvelle page</b></p><div>== Un sottisier à déblayer au préalable ==<br /> <br /> <br /> === Présenter l&#039;optique incohérente pour de la cohérente ===<br /> <br /> Le compte-rendu d&#039;une au moins des réalisations de l&#039;expérience proposée par Aharanov et Bohm en 1959, figure en pages 156 à 159 de &quot;&#039;&#039;&#039;Les particules élémentaires&#039;&#039;&#039;&quot;, Editions &#039;&#039;Pour la Science&#039;&#039; et Belin, 1986, par Herbert Bernstein, et Anthony Phillips.<br /> <br /> Ils écrivent que : &quot;&#039;&#039;La &#039;&#039;&#039;phase globale d&#039;un faisceau d&#039;électrons&#039;&#039;&#039; qui n&#039;est soumis à aucune interaction n&#039;a aucun effet sur les quantités observables, mais la différence de phase de deux faisceaux partiels qui arrivent en un même point de l&#039;espace a une réalité physique. La différence de phase entre deux faisceaux qui interfèrent agit sur la hauteur maximale de l&#039;onde de l&#039;électron et elle change donc l&#039;amplitude de probabilité.&#039;&#039;<br /> &lt;br&gt;...&lt;br&gt;<br /> &#039;&#039;Par conséquent quand deux faisceaux se rencontrent, on observe une figure d&#039;interférence.&#039;&#039;&quot;<br /> <br /> [[Image:Aharanov bohm perspective.jpg]]<br /> <br /> <br /> [[Image:Aharanov bohm coupe_transv.jpg]]<br /> <br /> <br /> Passons sur &quot;&#039;&#039;hauteur&#039;&#039;&quot;, qui n&#039;est probablement dû qu&#039;au traducteur anonyme. Il présente l&#039;onde comme scalaire, alors qu&#039;elle est bispinorielle, à quatre composantes.<br /> <br /> L&#039;erreur de base qui est dictée au lecteur, est qu&#039;un faisceau d&#039;électrons, dont les vitesses sont dispersées, et qui aboutissent tous en des absorbeurs différents, auraient quand même une phase unique, partagée. C&#039;est une absurdité de gros calibre.<br /> <br /> Or l&#039;unicité de vitesse du faisceau n&#039;est qu&#039;approximative : la source d&#039;électrons demeure un filament chauffé, comme dans n&#039;importe quel téléviseur ou oscilloscope cathodique. Ils ont donc tous aussi des vitesses de phase différentes. Ils sont émis de façon asynchrone et aléatoire par la source thermo-électronique. Certes des photons, parcourant ensemble des espaces astronomiques, ont tendance à se synchroniser en phase, ce qui permet l&#039;astronomie par interférométrie à large base... Mais là nous sommes sur des dimensions internes à un microscope électronique, et de plus ce sont des fermions. Aucune espèce de coopération de phase, donc. C&#039;est une source incohérente.<br /> <br /> Bref, nos deux auteurs ont complètement oublié ce qu&#039;on nous avait appris en terminale (en 1962 pour moi) : en optique nécessairement incohérente, chaque électron interfère avec lui-même, et avec rien ni personne d&#039;autre. Donc chaque électron passe simultanément au dessus et en dessous du solénoïde et des trois fils chargés, qui font l&#039;optique de partage et de refocalisation. Ce qui bien sûr cadre fort mal avec le dogme seriné par ailleurs, que les électrons seraient &quot;&#039;&#039;ponctuels&#039;&#039;&quot;, tout en omettant de définir ce mot - qui pourtant pose un grave problème de définition.<br /> <br /> Les deux figures ci-dessus, seraient dues à George G. Kelvin.<br /> <br /> === &quot;fréquence proportionnelle à l&#039;énergie&quot;. Oui mais laquelle ? ===<br /> <br /> Même page 156 du même article, on relève l&#039;explication suivante :&lt;br&gt;<br /> &quot;&#039;&#039;On peut représenter un électron du faisceau par une onde dont la longueur d&#039;onde est inversement proportionnelle à la quantité de mouvement de l&#039;électron, et dont la fréquence est proportionnelle à son énergie.&#039;&#039;<br /> <br /> Oui, mais laquelle au juste, de &quot;&#039;&#039;son énergie&#039;&#039;&quot; ?<br /> Relativiste, ou non relativiste ?<br /> Si c&#039;est non relativiste, alors implicitement un électron au repos aurait un fréquence nulle. Et quant à la vitesse de phase ?<br /> <br /> Rappelons comment l&#039;entourloupe a été réalisée ; c&#039;est assez croquignolet.&lt;br&gt;<br /> Dans sa thèse, Louis de Broglie écrit : &lt;br /&gt;<br /> « On peut donc concevoir que par suite d’une grande loi de la Nature, à chaque morceau d’énergie de masse propre m, soit lié un phénomène périodique de fréquence &lt;tex&gt;\nu&lt;/tex&gt; telle que l’on ait : &lt;tex&gt;h\nu = mc^2&lt;/tex&gt;, &lt;tex&gt;\nu&lt;/tex&gt; étant mesurée, bien entendu, dans le système lié au morceau d’énergie. Cette hypothèse est la base de notre système ... » ([http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/04/70/78/PDF/tel-00006807.pdf thèse de 1924])<br /> Plus loin dans son travail, il explique ce qui lui fait penser que ce &#039;&#039;phénomène périodique&#039;&#039; n&#039;a pas lieu d&#039;être considéré &#039;&#039;a priori&#039;&#039; comme confiné : il s&#039;agirait donc d&#039;une onde se propageant dans l&#039;espace.<br /> <br /> La masse m étant la masse au repos de la particule, pour être cohérent avec la définition donnée de la masse ci-dessus, on doit écrire<br /> :&lt;tex&gt;E=\left.h\nu=\frac{mc^2}{\sqrt[]{1 -\frac{v^2}{c^2}}} \right.&lt;/tex&gt;<br /> <br /> L&#039;hypothèse de l&#039;harmonie des phases ayant conduit, au paragraphe précédent, à l&#039;expression &lt;tex&gt;V.v= c^2&lt;/tex&gt; (cf p 35 de sa thèse, où il l&#039;écrit V=c/β). La longueur d’onde étant le rapport de la vitesse de phase V à la fréquence &lt;math&gt;\nu&lt;/math&gt;, on a :<br /> :&lt;tex&gt;\lambda= \frac{V}{\nu}= \frac{c^2}{v\nu}= \frac{h\ \sqrt[]{1 -\frac{v^2}{c^2}}}{ mv} &lt;/tex&gt;<br /> <br /> En utilisant la quantité de mouvement : &lt;tex&gt;p=\frac{mv}{\sqrt[]{1 -\frac{v^2}{c^2}}}&lt;/tex&gt;<br /> <br /> on obtient la relation relativiste de Broglie : &lt;tex&gt;{\lambda=\frac{h}{p}}&lt;/tex&gt;<br /> <br /> Relation que l&#039;on peut conserver même après éradication et de Louis de Broglie, et de la fréquence intrinsèque qui est à la base de tout.<br /> <br /> Après ce &#039;&#039;nettoyage ethnique&#039;&#039;, il subsiste une longueur d&#039;onde, observée, connue de tous, qui est en même temps le quotient d&#039;une vitesse de phase inconnue, par une fréquence inconnue... &quot;Inconnues&quot;, au sens orwellien, de &quot;passées au Trou de Mémoire&quot;.<br /> <br /> == Equation de Dirac (rédaction en cours) ==<br /> <br /> L&#039;&#039;&#039;&#039;équation de Dirac&#039;&#039;&#039; est une équation formulée par Paul Dirac en 1928 dans le cadre de sa mécanique quantique relativiste de l&#039;[[électron]].<br /> Il s&#039;agit au départ d&#039;une tentative pour incorporer la relativité restreinte à des modèles quantiques, avec une écriture linéaire entre la masse et l&#039;impulsion.<br /> <br /> Cette rédaction est en cours depuis une ébauche.&lt;br&gt;<br /> Le but est de donner la description de la propagation, en clair, et avec la progression des fronts d&#039;ondes. La mission est de prouver que ça ne peut qu&#039;osciller.<br /> <br /> ==Explication==<br /> <br /> Cette équation décrit le comportement de [[particule élémentaire|particules élémentaires]] de [[spin]]s demi-entiers, comme les électrons. <br /> Dirac cherchait à transformer l&#039;[[équation de Schrödinger]] afin de la rendre invariante par l&#039;action du groupe de Lorentz, en d&#039;autre termes à la rendre compatible avec les principes de la [[relativité restreinte]]. <br /> <br /> Cette équation prend en compte de manière naturelle la notion de spin introduite peu de temps avant et permit de prédire l&#039;existence des antiparticules. En effet, outre la solution correspondant à l&#039;électron, il découvre une nouvelle solution correspondant à une particule d&#039;énergie négative et de charge opposée à celle de l&#039;électron. <br /> <br /> En 1932 Carl Anderson, alors qu&#039;il étudiait des photons de haute énergie en provenance de l&#039;espace, constate que l&#039;interaction de ces [[photon]]s avec la [[chambre à brouillard]] produit une particule qui s&#039;identifie à la particule conjecturée par Dirac, le [[positron]].<br /> <br /> <br /> <br /> == Problèmes d&#039;horizons de validité ==<br /> <br /> Ainsi qu&#039;il est d&#039;usage à cette époque, P.A.M. Dirac utilisait les coordonnées de temps et d&#039;espace comme si elles étaient valides à l&#039;échelle de l&#039;électron. Or cette extension de validité n&#039;a jamais été prouvée expérimentalement. Il faudra y revenir, car c&#039;est une question centrale en microphysique.<br /> <br /> ==Formulation mathématique==<br /> <br /> Sa formulation exacte est :<br /> <br /> {| align=&quot;center&quot; border=&quot;1&quot;<br /> |&lt;math&gt; i \hbar \frac{\partial\psi}{\partial t} (\mathbf{x},t) = \left(mc^2\alpha_0 -i\hbar c \sum_{j = 1}^3 \alpha_j \frac{\partial}{\partial x_j}\, \right) \psi (\mathbf{x},t) &lt;/math&gt;<br /> |}<br /> <br /> <br /> où &#039;&#039;m&#039;&#039; est la [[masse]] de la particule, &#039;&#039;c&#039;&#039; la [[vitesse de la lumière]], &lt;math&gt;\hbar&lt;/math&gt; la [[constante de Planck]] réduite, &#039;&#039;&#039;x&#039;&#039;&#039; et &#039;&#039;t&#039;&#039; les coordonnées dans l&#039;[[espace (notion)|espace]] et dans le [[temps]], et &#039;&#039;ψ&#039;&#039;(&#039;&#039;&#039;x&#039;&#039;&#039;, &#039;&#039;t&#039;&#039;) une [[fonction d&#039;onde]] à quatre composantes. (La fonction d&#039;onde doit être formulée par un [[spineur]] à quatre composants, plutôt que par un simple [[scalaire]], du fait des exigences de la [[relativité restreinte]].) Enfin &lt;math&gt;\alpha_i, \ i=0,1,2,3&lt;/math&gt; sont des [[Matrice (mathématiques)|matrice]]s de dimension &lt;math&gt;4\times 4&lt;/math&gt; agissant sur le spineur &lt;math&gt;\psi\,&lt;/math&gt; et appelées [[matrices de Dirac]]. En termes des [[matrices de Pauli]] &lt;math&gt;\vec\sigma&lt;/math&gt; on peut écrire les matrices de Dirac, dans la [[représentation de Dirac]] (d&#039;autres sont possibles, comme la [[représentation de Weyl]] ou la [[représentation de Majorana]]), sous la forme<br /> &lt;center&gt;<br /> &lt;math&gt;<br /> \begin{matrix}<br /> \alpha_0=\left(\begin{matrix}1&amp;0\\0&amp;-1\end{matrix}\right) &amp;,&amp; \vec\alpha=\left(\begin{matrix}0&amp;\vec\sigma\\\vec\sigma&amp;0 \end{matrix}\right)<br /> \end{matrix}<br /> &lt;/math&gt;<br /> &lt;/center&gt;<br /> <br /> Il est commun en mécanique quantique de considérer l&#039;[[Opérateur (physique)|opérateur]] [[quantité de mouvement]] &lt;math&gt;\vec p\equiv -i\hbar\vec\nabla\,&lt;/math&gt; et dans ce cas l&#039;équation de Dirac se réécrit de façon condensée<br /> <br /> &lt;center&gt;<br /> &lt;math&gt; i \hbar \frac{\partial\psi}{\partial t} (\mathbf{x},t) = \left(mc^2\alpha_0 + c \vec\alpha.\vec p\, \right) \psi (\mathbf{x},t) &lt;/math&gt;<br /> &lt;/center&gt;<br /> <br /> De plus, il est naturel de chercher une formulation covariante, ce qu&#039;on fait en posant &lt;math&gt;\gamma^0=\gamma_0=\alpha_0&lt;/math&gt; et &lt;math&gt;\gamma^i=-\gamma_i=\alpha_0\alpha_i&lt;/math&gt;, auquel cas on a (en adoptant les conventions c=1 et &lt;math&gt;\hbar=1&lt;/math&gt;) une notation encore plus compacte :<br /> <br /> &lt;center&gt;<br /> &lt;math&gt;\left(\not\!p-m\right)\psi(\mathbf{x},t)=0&lt;/math&gt;<br /> &lt;/center&gt;<br /> <br /> où l&#039;on a adopté la notation de Feynman &lt;math&gt;\not\!a=a^\mu\gamma_\mu&lt;/math&gt;<br /> <br /> ===Formulation mathématique en pulsation ===<br /> <br /> Il est utile, mais peu pratiqué, de procéder à un peu d&#039;analyse dimensionnelle, pour faire apparaître la pulsation et la phase de cette onde.&lt;br&gt;<br /> En effet &lt;math&gt;\frac{mc^2^}h = \nu_B&lt;/math&gt;, fréquence broglienne, en cycles par seconde, <br /> &lt;br&gt;ou encore &lt;math&gt;\frac{mc^2^}\hbar = \omega_B&lt;/math&gt;, pulsation broglienne, en radians par seconde.<br /> <br /> &lt;math&gt; \frac{\partial\psi}{\partial t} (\mathbf{x},t) + \left(i\omega_B\alpha_0 + c \sum_{j = 1}^3 \alpha_j \frac{\partial}{\partial x_j}\, \right) \psi (\mathbf{x},t) = 0&lt;/math&gt;<br /> <br /> == Ecriture développée ==<br /> <br /> Cette partie est à remanier : les matrices de Pauli dépendent d&#039;un choix sur la direction &quot;&#039;&#039;de quantization&#039;&#039;&quot;, c&#039;est à dire en clair d&#039;interaction de nature tornatorielle, interaction magnétique ou de moment angulaire. La première rédaction n&#039;en tenait pas compte, faisait comme s&#039;il y avait une symétrie, et c&#039;est une erreur.<br /> <br /> <br /> &lt;math&gt; i \hbar \frac{\partial}{\partial t} \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\\psi_3\\\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) = mc^2 \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\-\psi_3\\-\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) -i\hbar c \left(\left(\begin{matrix}0&amp;0&amp;0&amp;1\\0&amp;0&amp;1&amp;0\\0&amp;1&amp;0&amp;0\\1&amp;0&amp;0&amp;0\end{matrix}\right) \frac{\partial}{\partial x_1}\, + \left(\begin{matrix}0&amp;0&amp;0&amp;-i\\0&amp;0&amp;i&amp;0\\0&amp;-i&amp;0&amp;0\\i&amp;0&amp;0&amp;0\end{matrix}\right) \frac{\partial}{\partial x_2}\, + \left(\begin{matrix}0&amp;0&amp;1&amp;0\\0&amp;0&amp;0&amp;-1\\1&amp;0&amp;0&amp;0\\0&amp;-1&amp;0&amp;0\end{matrix}\right) \frac{\partial}{\partial x_3}\, \right) \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\\psi_3\\\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) &lt;/math&gt;<br /> <br /> Il est possible de résoudre les opérations matricielles, ce qui donne : <br /> <br /> &lt;math&gt; i \hbar \frac{\partial}{\partial t} \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\\psi_3\\\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) = mc^2 \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\-\psi_3\\-\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) -i\hbar c \left(\frac{\partial}{\partial x_1}\,\left(\begin{matrix}\psi_4\\\psi_3\\\psi_2\\\psi_1 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) + \frac{\partial}{\partial x_2}\,\left(\begin{matrix}-i\psi_4\\i\psi_3\\-i\psi_2\\i\psi_1 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) + \frac{\partial}{\partial x_3}\, \left(\begin{matrix}\psi_3\\-\psi_4\\\psi_1\\-\psi_2 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t)\right) &lt;/math&gt;<br /> <br /> Après a-dimensionnalisation la plus poussée possible grâce à la pulsation broglienne &lt;math&gt;\omega_B&lt;/math&gt; :<br /> <br /> &lt;math&gt; i \frac{\partial}{\partial t} \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\\psi_3\\\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) = \omega_B \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\-\psi_3\\-\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) -i c \left(\frac{\partial}{\partial x_1}\,\left(\begin{matrix}\psi_4\\\psi_3\\\psi_2\\\psi_1 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) + \frac{\partial}{\partial x_2}\,\left(\begin{matrix}-i\psi_4\\i\psi_3\\-i\psi_2\\i\psi_1 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) + \frac{\partial}{\partial x_3}\, \left(\begin{matrix}\psi_3\\-\psi_4\\\psi_1\\-\psi_2 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t)\right) &lt;/math&gt;<br /> <br /> Il est intéressant de mettre en évidence une symétrie du genre relativiste entre les dérivations par rapport aux quatre coordonnées d&#039;espace-temps :<br /> <br /> &lt;math&gt; i\omega_B \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\-\psi_3\\-\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) = \frac{\partial}{\partial t} \left(\begin{matrix}\psi_1\\\psi_2\\\psi_3\\\psi_4 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) + \frac{c\partial}{\partial x_1}\,\left(\begin{matrix}\psi_4\\\psi_3\\\psi_2\\\psi_1 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) + \frac{c\partial}{\partial x_2}\,\left(\begin{matrix}-i\psi_4\\i\psi_3\\-i\psi_2\\i\psi_1 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) + \frac{c\partial}{\partial x_3}\, \left(\begin{matrix}\psi_3\\-\psi_4\\\psi_1\\-\psi_2 \end{matrix}\right) (\mathbf{x_1, x_2, x_3},t) &lt;/math&gt;<br /> <br /> <br /> La suite de votre mission consiste à exprimer ces coefficients imaginaires comme des déphasages de l&#039;onde, soit temporels, soit spatiaux.<br /> <br /> == Matrices de Dirac ==<br /> Les &#039;&#039;&#039;matrices de Dirac&#039;&#039;&#039; sont des [[matrice (mathématiques)|matrices]] qui furent introduites par Paul Adrien Maurice Dirac, lors de la recherche d&#039;une [[équation d&#039;onde]] [[théorie de la relativité|relativiste]] de l&#039;[[électron]].<br /> <br /> == Intérêt ==<br /> <br /> La généralisation naturelle de l&#039;[[équation de Schrödinger]] est l&#039;[[équation de Klein-Gordon]]. <br /> <br /> &lt;math&gt; \left( \ [] \ + \ \frac{m^2c^2}{\hbar^2} \ \right) \ \Psi(\vec{r},t) \ = \ 0&lt;/math&gt;<br /> <br /> où &lt;math&gt; [] &lt;/math&gt; représente l&#039;[[opérateur d&#039;alembertien]] :<br /> <br /> &lt;center&gt;&lt;math&gt; [] \ = \ \frac{1}{c^2} \ \frac{{\partial}^2 ~~}{{\partial}t^2} \ - \ \Delta <br /> &lt;/math&gt;&lt;/center&gt;<br /> <br /> On peut également utiliser le formalisme relativiste (en [[unités naturelles]]) :<br /> <br /> &lt;math&gt; ( \partial_{\mu} \partial^{\mu} + m^2 ) \Psi = 0&lt;/math&gt; <br /> avec les conventions :<br /> &lt;center&gt;&lt;math&gt; \partial_{\mu}=\left(\frac{\partial}{\partial t}, \vec{\nabla}\right) &lt;/math&gt; <br /> et &lt;math&gt; \partial^{\mu}=\left(\frac{\partial}{\partial t},-\vec{\nabla}\right)&lt;/math&gt;&lt;/center&gt;<br /> <br /> <br /> Malheureusement, celle-ci décrit des particules de [[spin]] 0 et ne convient pas pour les électrons qui sont de spin 1/2. Dirac essaya alors de trouver une équation linéaire comme celle de Schrödinger sous la forme :<br /> <br /> :&lt;math&gt;i \frac{\partial \psi}{\partial t} = \left(\frac{1}{i}\mathbf{\alpha}\cdot\nabla+\beta m\right)\psi\equiv H\psi&lt;/math&gt;<br /> <br /> où &lt;math&gt;\psi&lt;/math&gt; est une [[fonction d&#039;onde]] [[vecteur|vectorielle]], &lt;math&gt;m&lt;/math&gt; la [[masse]] de la particule, &lt;math&gt;H&lt;/math&gt; l&#039;[[hamiltonien]] et &lt;math&gt;\mathbf{\alpha},\beta&lt;/math&gt; sont respectivement un vecteur de [[matrice hermitique|matrices hermitiques]] et une [[matrice hermitique]]. L&#039;[[équation de Dirac]] doit respecter les trois points suivants :<br /> <br /> * Les composantes de &lt;math&gt;\psi&lt;/math&gt; doivent satisfaire l&#039;équation de Klein-Gordon, une [[onde plane]] dont une solution est :<br /> *: &lt;math&gt;E^2=\mathbf{p}^2+m^2&lt;/math&gt;<br /> * Il existe un quadrivecteur [[densité de courant]] qui est conservé et dont la composante temporelle est une densité positive (identifiée avec la charge électrique).<br /> * Les composantes de &lt;math&gt;\psi&lt;/math&gt; ne doivent satisfaire aucune condition auxiliaire, c’est-à-dire qu&#039;à un instant donné elles sont des fonctions indépendantes de &lt;math&gt;x&lt;/math&gt;.<br /> <br /> == Matrices de Dirac ==<br /> <br /> Dirac proposa que les [[matrice hermitique|matrices hermitiques]] soient anticommutantes et de carré égal à un. C’est-à-dire qu&#039;elles obéissent à l&#039;[[algèbre]] suivante :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\left\{\alpha_i,\alpha_k\right\}=0\ i\ne k&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\left\{\alpha_i,\beta\right\}=0&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\alpha_i^2:\beta^2=I&lt;/math&gt;<br /> <br /> où les crochets sont l&#039;anticommutateur &lt;math&gt;\left\{A,B\right\}=AB+BA&lt;/math&gt;.<br /> <br /> En élevant l&#039;équation de Dirac au carré, on vérifie immédiatement que la première condition est satisfaite. On introduit ensuite les matrices de Dirac &lt;math&gt;\gamma^\mu&lt;/math&gt; proprement dites :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\gamma^0=\beta&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\gamma^i=\beta\alpha^i\ i=1,2,3&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\left\{\gamma^\mu,\gamma^\nu\right\}=2g^{\mu\nu}&lt;/math&gt;<br /> <br /> == Le &#039;&#039;slash&#039;&#039; de Feynman ==<br /> On introduit aussi le « &#039;&#039;slash&#039;&#039; » de [[Richard Feynman|Feynman]] :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\not\! a \equiv a_\mu\gamma^\mu&lt;/math&gt;<br /> <br /> L&#039;[[équation de Dirac]] prend alors la forme :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\left(i\gamma^\mu\partial_\mu-m\right)\psi\equiv\left(i\not\!\partial-m\right)\psi=0&lt;/math&gt;<br /> <br /> Une représentation explicite, dite « représentation standard », est donnée par :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\gamma^0=\begin{pmatrix}I &amp; \mathbf{0} \\ \mathbf{0} &amp; -I \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\gamma^i=\begin{pmatrix}\mathbf{0} &amp; \sigma^i \\ -\sigma^i &amp; \mathbf{0}\end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\beta=\begin{pmatrix}I &amp; \mathbf{0} \\ \mathbf{0} &amp; -I \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\alpha^i=\begin{pmatrix}\mathbf{0} &amp; \sigma^i \\ \sigma^i &amp; \mathbf{0}\end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> <br /> où &lt;math&gt;I&lt;/math&gt; est la matrice unité 2×2 et &lt;math&gt;\sigma^i&lt;/math&gt; sont les [[matrices de Pauli]].<br /> <br /> Cette représentation est particulièrement pratique car elle met en évidence le caractère spinoriel (dû au [[spin]] demi-entier) de la [[fonction d&#039;onde]] de l&#039;[[électron]] et elle sépare les composantes d&#039;[[énergie]] positive et négative. Ainsi, en écrivant la fonction d&#039;onde comme un [[bispineur]] :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\psi=\begin{pmatrix}\phi \\ \chi\end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> <br /> où &lt;math&gt;\phi&lt;/math&gt; et &lt;math&gt;\chi&lt;/math&gt; sont deux [[spineur]]s, l&#039;[[équation de Dirac]] devient :<br /> <br /> :&lt;math&gt;i \frac{\partial \phi}{\partial t}=m\phi+\frac{1}{i}\mathbf{\sigma}\cdot\nabla\chi&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;i \frac{\partial \chi}{\partial t}=-m\chi+\frac{1}{i}\mathbf{\sigma}\cdot\nabla\phi&lt;/math&gt;<br /> <br /> En introduisant la fonction d&#039;onde conjuguée comme :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\bar\psi=\psi^\dagger\gamma^0&lt;/math&gt;<br /> <br /> On trouve :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\bar\psi\left(i\overleftarrow{\not\!\partial} + m \right)=0&lt;/math&gt;<br /> <br /> Et avec l&#039;équation de Dirac, cela donne :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\bar\psi\left(\overleftarrow{\not\!\partial}+\vec{\not\!\partial}\right) \psi \equiv\partial_\mu\left(\bar\psi\gamma^\mu\psi\right) =0&lt;/math&gt;<br /> <br /> Ce qui donne un courant conservé :<br /> <br /> :&lt;math&gt;j^\mu=\bar\psi\gamma^\mu\psi&lt;/math&gt;<br /> <br /> Dont la composante temporelle &lt;math&gt;j^0=\rho=\bar\psi\gamma^0\psi=\psi^\dagger\psi&lt;/math&gt; est positive. On définit aussi la matrice :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\gamma^5=\gamma^0\gamma^1\gamma^2\gamma^3&lt;/math&gt;<br /> <br /> L&#039;utilisation de &lt;math&gt;\gamma^5&lt;/math&gt; permet ainsi de construire différents types de combinaisons tel que :<br /> <br /> des [[vecteur]]s : &lt;math&gt;\bar\psi\gamma^\mu\psi&lt;/math&gt;<br /> <br /> des [[pseudovecteur]]s : &lt;math&gt;\bar\psi\gamma^5\gamma^\mu\psi&lt;/math&gt;<br /> <br /> des [[scalaire]]s : &lt;math&gt;\bar\psi\psi&lt;/math&gt;<br /> <br /> des [[pseudoscalaire]]s : &lt;math&gt;\bar\psi\gamma^5\psi&lt;/math&gt;<br /> <br /> On vérifie aisément la [[covariance]] relativiste de tout ce formalisme.<br /> <br /> == Représentations ==<br /> <br /> Les matrices de Dirac sont totalement déterminées par la relation :<br /> <br /> :&lt;math&gt;\gamma^\mu\gamma^\nu+\gamma^\nu\gamma^\mu=2\eta^{\mu\nu}&lt;/math&gt;<br /> <br /> où &lt;math&gt;\eta^{\mu\nu}&lt;/math&gt; est le [[tenseur de Minkowski]]. On a aussi &lt;math&gt;\gamma_\mu\gamma^\mu=4&lt;/math&gt;.&lt;br /&gt; <br /> Il existe une infinité de &lt;!--représentations possibles des matrices de Dirac. C’est-à-dire une infinité de--&gt; solutions possibles à la relation précédente. Pour des matrices 4×4, l&#039;ensemble des solutions est une &lt;math&gt;\, \Complex-&lt;/math&gt;algèbre de dimension 4, une [[algèbre de Clifford]] notée &lt;math&gt;\, Cl_{1,3}\Complex \, &lt;/math&gt;, et les quatre matrices de Dirac en forment une base. Suivant la base choisie les matrices de Dirac ont des coefficients différents, et ce choix s&#039;appelle une &#039;&#039;&#039;représentation des matrices de Dirac&#039;&#039;&#039;.<br /> === Représentation de Dirac ===<br /> C&#039;est la « représentation standard ». On l&#039;obtient à partir de la représentation de Weyl grâce à l&#039;opérateur unitaire U :<br /> :&lt;math&gt;U=\frac{1}{\sqrt{2}}\begin{pmatrix}1 &amp; 1 \\ -1 &amp; 1 \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> Les matrices &lt;math&gt;\gamma^{\mu}_D =U \gamma^{\mu}_W U^{\dagger} &lt;/math&gt; s&#039;écrivent alors :<br /> :&lt;math&gt;\gamma^0_D=\begin{pmatrix}I &amp; \mathbf{0} \\ \mathbf{0} &amp; -I \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\gamma^i_D= \begin{pmatrix} \mathbf{0} &amp; \sigma_i \\ -\sigma_i &amp; \mathbf{0} \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\gamma^5_D=\begin{pmatrix} \mathbf{0} &amp; I\\I &amp; \mathbf{0} \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> <br /> === Représentation de Weyl ===<br /> Représentation qui tombe &quot;naturellement&quot; quand on cherche à dériver l&#039;équation de Dirac à l&#039;aide des représentations irréductibles du groupe de Lorentz. Dans cette base, les matrices &lt;math&gt;\gamma^{\mu} &lt;/math&gt; ont la forme suivante : <br /> :&lt;math&gt;\gamma^0_W=\begin{pmatrix} \mathbf{0} &amp; I\\I &amp; \mathbf{0} \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\gamma^i_W= \begin{pmatrix} \mathbf{0} &amp; \sigma_i \\ -\sigma_i &amp; \mathbf{0} \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\gamma^5_W=\begin{pmatrix}I &amp; \mathbf{0} \\ \mathbf{0} &amp; -I \end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> === Représentation de Majorana ===<br /> La représentation de Majorana est obtenue à partir de la « représentation standard » à l&#039;aide de la matrice unitaire U suivante :<br /> :&lt;math&gt;U=\frac{1}{\sqrt{2}} (\gamma^0_D \gamma^2_D+\gamma^0_D)&lt;/math&gt;<br /> Cette représentation a la propriété intéressante que toutes les matrices &lt;math&gt;\gamma^{\mu} &lt;/math&gt; sont imaginaires pures, ce qui rend les calculs commodes quand on considère l&#039;opérateur conjugaison de charge.<br /> <br /> === Représentation chirale ===<br /> <br /> :&lt;math&gt;\gamma^0=\beta=\begin{pmatrix}\mathbf{0} &amp; -I \\ -I &amp; \mathbf{0}\end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\mathbf{\alpha}=\begin{pmatrix}\mathbf{\sigma} &amp; \mathbf{0} \\ \mathbf{0} &amp; -\mathbf{\sigma}\end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> :&lt;math&gt;\mathbf{\gamma}=\begin{pmatrix}\mathbf{0} &amp; \mathbf{\sigma} \\ -\mathbf{\sigma} &amp; \mathbf{0}\end{pmatrix}&lt;/math&gt;<br /> <br /> Son avantage est que les deux spineurs se transforment indépendamment sous les [[rotation]]s et les [[translation]]s. Elle est particulièrement utile pour des particules sans masse, les équations se simplifiant considérablement. Elle a été utilisée pour le [[neutrino]] bien que l&#039;on sache maintenant que celui-ci possède une masse extrêmement petite mais non nulle.<br /> <br /> <br /> <br /> == Tremblement de Schrödinger ==<br /> Rédaction en cours...</div> Jacques Lavau